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L'immeuble de la Banque du Canada

Transformations proposées à l'immeuble de la Banque du Canada d'Arthur Erickson

234, rue Wellington, Ottawa

En cause

Le complexe de la Banque du Canada, situé tout près de la colline du Parlement, est considéré comme un des plus remarquables bâtiments canadiens du 20e siècle. Il comprend les tours de verre et de cuivre conçues par Arthur Erickson, ajoutées en 1979, qui flanquent le bâtiment néoclassique original construit en 1936. Les reportages des médias sur les modifications prévues ont attiré l'attention sur les conséquences pour l'atrium et son jardin, pour l'esplanade et pour le mobilier fabriqué sur mesure.  Cette année, la Banque du Canada a refusé le prestigieux Prix du XXe siècle.

Étant une société d’État, la Banque du Canada n’est pas assujettie au contrôle du Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, et elle est à l’abri de tout examen public. Comme HCFN l’a déjà signalé, le Canada est le seul pays du G‑8 dépourvu de lois protégeant les lieux historiques qui appartiennent à son gouvernement national.

Action à ce jour

Une lettre d’HCFN, une lettre conjointe d’HCFN et de l’IRAC, et une lettre détaillée de Phyllis Lambert, du Centre canadien d’architecture, avaient exprimé des préoccupations du fait que les plans visant la transformation de l’immeuble de la Banque du Canada ne préservaient pas son patrimoine architectural et son intégrité. Elles offraient aussi une aide immédiate et des conseils sur la façon de concilier besoins opérationnels et protection d’aspects patrimoniaux vitaux. La Banque a accepté de rencontrer des représentants d’HCFN, de l’IRAC et de Patrimoine Ottawa en janvier.

La réunion a été fructueuse, aboutissant à diverses recommandations sur la nécessité d’évaluer les valeurs architecturales et patrimoniales et de formuler des principes directeurs pour tous nouveaux travaux.

Les 11 et 12 mars, la Banque a réagi en organisant une « charrette de reconception » pour reconsidérer les valeurs patrimoniales du bâtiment et chercher des moyens de mieux les protéger. Fait encourageant, la charrette a mobilisé des consultants hautement respectés des domaines de la conservation du patrimoine et de l’architecture paysagère.