Pour la Fiducie nationale du Canada, la conservation du patrimoine est un élément clé de la création de collectivités durables. En réhabilitant et en écologisant les bâtiments plus âgés, les collectivités aident à lutter contre le changement climatique et à conserver les précieuses ressources naturelles.
La Fiducie nationale s’attache depuis les années 1970 à mettre en valeur le lien entre le mouvement environnemental, la durabilité et la conservation du patrimoine. Elle a milité en faveur de mesures face aux pluies acides et mené des recherches à ce sujet dans les années 1980, elle s’est penchée sur la question de l’étalement urbain dans les années 1990 et elle a rédigé un document intitulé Code d’éthique et directives générales du Canada sur le développement du tourisme durable de concert avec la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) et l’Association de l’industrie touristique du Canada.
Les quatre piliers de la durabilité
La préservation des bâtiments patrimoniaux vient appuyer les quatre piliers de la durabilité, qui sont la vitalité culturelle, la santé économique, la responsabilité environnementale et l’équité sociale.
- La conservation mise davantage sur la main-d’œuvre que la nouvelle construction, laquelle met l’accent sur l’assemblage de nouveaux matériaux souvent transportés par camion sur de grandes distances. Quand on remet en état des bâtiments anciens, une plus grande part des investissements demeure dans la communauté, servant à la création d’un bassin de travailleurs spécialisés et bien rémunérés dans les métiers de la construction.
- Les bâtiments plus anciens sont d’habitude situés dans des quartiers anciens, qui sont compacts et où on se déplace aisément à pied.
- La conservation des bâtiments patrimoniaux nous rattache à notre passé et renforce notre sentiment d’appartenance à la communauté.