You are here

Lauréats de 2016

Les lauréats des prix de la Fiducie nationale sont annoncés!

 

Prix du prince de Galles pour leadership municipal en matière de patrimoine

Médaille Gabrielle-Léger pour l’ensemble des réalisations

Prix du lieutenant-gouverneur pour la conservation du patrimoine

Prix Assurances Ecclésiastiques des rebâtisseurs du patrimoine

Prix du XXSiècle


Prix du prince de Galles

Prix du prince de Galles

décerné à

La Ville de Richmond, Colombie Britannique

À Richmond, la richesse du lieu et la longue tradition de mise en valeur et de protection des atouts du patrimoine témoignent de l’engagement soutenu de la municipalité en faveur de la conservation du patrimoine. Selon le jury du Prix du prince de Galles, la façon dont la Ville de Richmond aborde la conservation est « holistique » et « prévoyante » dans ses principes, ses politiques et ses pratiques.

La ville de Richmond, une île à l’embouchure du fleuve Fraser, est un endroit à la riche diversité culturelle. Dans ses limites se trouvent l’aéroport international de Vancouver, le temple bouddhiste international et, dans le village de Steveston, l’historique conserverie Gulf of Georgia.

Steveston, constitué en village en 1889, a connu son apogée comme centre de mise en conserve du saumon avant la Première Guerre mondiale et a tenu pendant des années une place centrale dans l’économie. La conserverie Gulf of Georgia a été construite en 1894. Elle était la plus grande conserverie de saumon en Colombie-Britannique, et elle est aujourd’hui un lieu historique national où les visiteurs peuvent découvrir ce qu’était son industrie et quelles étaient ses retombées économiques et ses retombées immatérielles. Non loin, il y a le chantier naval Britannia, avec ses maisons, ses dortoirs et ses ateliers du 19e siècle restaurés. On y voit d’anciens bateaux de pêche et on peut y constater comment vivaient les immigrants japonais, chinois et européens coexistant sur ces rivages panoramiques.

Depuis les années 1980, la Ville a entrepris de documenter et conserver les paysages culturels, les sites archéologiques, la végétation et les secteurs du patrimoine, et à en tenir compte dans le développement ainsi que dans les projets de parcs et d’espaces verts. Les valeurs de l’histoire naturelle sont protégées dans des sites comme le banc Sturgeon (important habitat de sauvagine – aussi bien d’espèces résidentes, migratrices ou hivernantes – et de poisson).

À partir des années 1980, la Ville de Richmond a consacré de grands efforts à la conservation et à l’interprétation de sa riche histoire maritime et agricole. En 1981, une étude sur les ressources patrimoniales de Richmond a confirmé l’importance du patrimoine pour la ville et la nécessité d’en tenir compte dans la planification et les politiques municipales. Le rapport a été un catalyseur pour les politiques et programmes ultérieurs de la Ville. En 1986, Richmond a intégré la conservation dans son premier plan communautaire officiel, attestant un engagement en faveur de la conservation des paysages culturels, des sites archéologiques, de la végétation et des secteurs du patrimoine.

Richmond a connu beaucoup de succès en intégrant ainsi la conservation et l’interprétation du patrimoine à ses projets de planification et de conception de parcs. En font partie le parc rural Terra Nova, le corridor de l’avenue Railway le long du parcours de l’historique BC Electric Railway et les Garden City Lands, un espace vert ayant un histoire unique et une grande valeur écologique. Des traces du passé reprennent vie grâce à l’aménagement paysager d’endroits comme le parc Minoru, Terra Nova et le River Green Village. La Ville fait la promotion de solutions de financement, de partenariats innovateurs, d’une interprétation créative des politiques assortie de négociations avisées et d’une volonté commune, parmi tous les partenaires et intervenants, de trouver le consensus et de collaborer.

La Ville de Richmond a été mise en candidature par Jane Fernyhough, directrice des Services des arts, de la culture et du patrimoine.

 

Médaille Gabrielle-Léger 

décernée à

Professeur Thomas H.B. Symons

Pendant plus de 60 ans, Thomas Symons a contribué à l’avancement des politiques publiques sur la conservation du patrimoine partout au Canada. La Médaille Gabrielle-Léger lui est décernée au titre des éminents services ainsi rendus au pays.

Les contributions exceptionnelles de Thomas Symons au Canada sont le fruit d’une vie entière de travail. Ses réalisations dans les domaines de l’éducation, des droits de la personne, de la justice sociale, des droits linguistiques, du patrimoine, de la culture et des affaires internationales ont été largement reconnues et lui ont valu de nombreux honneurs : de gouverneurs généraux, de lieutenants-gouverneurs, du Vatican, d’universités et collèges ainsi que d’innombrables organisations. L’ensemble de son action et de sa réflexion traduit une vision englobante et une profonde conviction, et laisse une contribution marquante, entre autres, à la conservation du patrimoine au Canada. Thomas Symons est animé par un profond sens de l’histoire et de la culture, mais aussi du lieu.

La décennie où il a présidé la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC) (1986 à 1996) a été particulièrement importante. Sous sa gouverne, la CLMHC a été transformée à la fois dans sa pertinence et dans son orientation et sa philosophie. Pour M. Symons, le patrimoine est l’affaire de tous, et donc il doit être pertinent. La CLMHC a commencé à s’intéresser à des sites vernaculaires moins emblématiques, mais souvent plus représentatifs. En 1994, lors d’un symposium auquel assistaient principalement des experts, il a affirmé sans détour que le patrimoine ne devait pas devenir « une sorte de complot de la classe moyenne faisant la promotion d’une culture vouée à des plaisirs surannés »; elle devait être dégagée « des mains parfois inertes des antiquaires et historiens professionnels » qui avaient tendance à monopoliser le domaine, aussi bonnes soient leurs intentions. Le patrimoine autochtone, les paysages culturels et les districts et sites historiques associés aux femmes et aux communautés culturelles du Canada sont devenus autant d’éléments importants de l’action de la CLMHC sous sa direction.

Outre ses activités dans la conservation du patrimoine, le Pr Symons a mis sur pied et dirigé diverses institutions essentielles à notre compréhension de l’identité canadienne et des valeurs canadiennes. Il est membre fondateur du comité de rédaction de la Revue d’études canadiennes, et y a siégé de 1965 à 1991, et il a été membre du conseil d’administration de la Fondation d’études canadiennes de 1979 à 1985. En tant que recteur fondateur de l’Université Trent, il a œuvré à l’essor du programme d’études canadiennes au début des années 1970, après avoir fait de même en 1969 pour le premier programme d’études autochtones au Canada. Ses travaux de recherche et ses publications dans le domaine des études canadiennes a sensiblement enrichi notre compréhension de la nation canadienne et de ses peuples. Il a été enseignant et mentor pour trois générations d’historiens, encourageant et respectant les nouvelles idées et façons d’aborder les choses.

Il a dirigé le Conseil national de la statistique, de 1986 à 2005, et l’étude de la Commission canadienne d’études polaires, en 1988. Il a été membre du comité consultatif du premier ministre sur la Confédération (1965 à 1972), de la Commission Applebaum-Hébert vouée à la culture et au patrimoine (1983) et du comité sur l’avenir de la voie navigable Trent-Severn.

Il siège aujourd’hui au comité consultatif de la Société d’histoire du Canada, au conseil d’administration du Centre Frost d’études canadiennes et d’études autochtones de l’Université Trent et au conseil de la Fondation Historica du Canada. Après avoir servi au sein du conseil d’administration de la Fiducie du patrimoine ontarien à partir de 2007, il en a assumé la présidence en 2010, et il en a fixé l’orientation en lui apportant sa sagesse et son expertise. Il est administrateur de l’Institution Carnegie au Canada, administrateur fondateur du Musée Bata de la chaussure, administrateur du Groupe fiduciaire des édifices des Pères de la Confédération et membre du conseil consultatif de la Fiducie nationale du Canada.

Vu ses états de service exemplaires en faveur du Canada, Thomas Symons est assurément un digne récipiendaire de la Médaille Gabrielle-Léger pour l’ensemble des réalisations en conservation du patrimoine au Canada.

Thomas Symons a été mis en candidature par Beth Hanna, directrice générale de la Fiducie du patrimoine ontarien.


Prix du lieutenant-gouverneur

décerné à

Harry Barrett, d’Oakville (Ontario

 

Harry Barrett est le lauréat 2016 du Prix du lieutenant-gouverneur soulignant son exceptionnel apport personnel à la conservation du patrimoine en Ontario, pour le travail qu’il a consacré pendant 60 ans à la préservation du patrimoine culturel, naturel et bâti d’Oakville (Ontario).

Né à Oakville en 1925, Harry Barrett a passé sa jeunesse dans une résidence de style néogothique des années 1830 près du centre de la ville. En 1943, après avoir servi en Europe dans l’Artillerie royale canadienne, il est rentré à Oakville pour collaborer avec son père dans l’entreprise familiale de plomberie et de chauffage. Il travaillait dans des maisons locales, ce qui s’avérera une expérience inestimable lorsqu’il fera partie du comité local du patrimoine.

C’est en grande partie grâce à M. Barrett que la Ville d’Oakville a adopté en 1961 un règlement autorisant l’administration à acquérir des terrains au bord de l’eau qui seraient mis en vente et pourraient être aménagés. Un réseau de sentiers riverains relie aujourd’hui des terrains le long du lac Ontario de Brockville jusqu’à Niagara On The Lake, en passant par Toronto. Il s’agit là d’un important élément de l’héritage qu’a légué M. Barrett à la ville.

Pendant que M. Barrett était maire, de 1973 à 1985, il a soutenu de nombreuses initiatives de préservation du patrimoine. Que ce soit en sauvant des immeubles historiques en les rénovant ou que ce soit en aidant à la rénovation d’autres biens historiques, il a été un chef de file en faveur de la préservation et de l’amélioration de sa collectivité. Bien au-delà de sa retraite et même de son 90e anniversaire, il continue d’œuvrer comme bénévole et comme acteur fidèle à son engagement à vie au service d’Oakville. Il est une véritable source d’inspiration pour tous les résidents de la ville.

Harry Barrett a été mis en candidature par Susan Schappert, planificatrice du patrimoine, Services de planification, Ville d’Oakville (Ontario).


Ecclesiastical Insurance Cornerstone Awards for Building Heritage

Category: Adaptive Reuse/Rehabilitation

L’immeuble McInnes Cooper, anciennement l’immeuble de la quincaillerie Dawson, Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)

La gare historique de la MRC d’Argenteuil, Lachute, Québec

La Maison de la littérature, Ville de Québec, Québec

Marilyn I. Walker School of Fine and Performing Arts Building Renewal, St. Catharines, Ontario

The Post Office Rehabilitation, Thorold, Ontario

L’immeuble McInnes Cooper, anciennement l’immeuble de la quincaillerie

Dawson

Propriétaire : TweelCo Commercial. 
Architecte : Christopher Tweel

La remarquable transformation de cet immeuble a eu un effet positif immédiat sur le caractère de la rue, rehaussant et soutenant la vitalité sociale et économique du centre-ville. La personnalité patrimoniale affirmée du secteur a été vivifiée grâce à une série de projets de conservation ces dernières années, et ce projet ambitieux l’a encore renforcée.

La quincaillerie Dawson a été construite en 1881, à l’angle des rues University et Kent, pour W.E. Dawson, marchand et ancien maire de Charlottetown. D’abord utilisé comme magasin et entrepôt de quincaillerie, l’immeuble a par la suite abrité divers commerces éminents, et est un point de repère dans cette importante zone commerciale.

En 1975, l’édifice historique a fait l’objet d’une modernisation controversée : des éléments de stucco et d’acier ont recouvert l’emblématique structure victorienne. Le briquetage d’origine est resté dissimulé jusqu’en 2014, quand le parement moderne a été arraché.

En 2014, en effet, le promoteur immobilier et architecte Chris Tweel a dirigé le projet d’enlèvement des nouvelles surfaces et a méticuleusement restauré les éléments du bâtiment pour leur rendre leur ancien éclat. Il a utilisé des briques d’Angleterre assortie à celles d’origine pour reconstruire la corniche, et de nouvelles pierres de grès Wallace ont été utilisées pour réparer et remplacer des détails décoratifs.

Le projet de l’immeuble de la quincaillerie Dawson a été mis en candidature par Christopher Tweel.

 

 

La Gare historique de la MRC d’Argenteuil, Lachute, Québec
430 rue Grace, Lachute, Quebec 

Propriétaire : MRC d’Argenteuil 

Architecte : Jean-Marc Coursol et Pascal Létourneau 

Ce projet a mené à bien la création d’une centrale communautaire où sont offerts des services municipaux et autres services à la collectivité, et où sont organisées des activités et des expositions. En choisissant d’installer ces services et activités dans la gare historique, l’administration municipale a fait preuve d’une grande vision et d’autant de détermination. La gare historique est ainsi devenue un lieu dynamique axé sur l’avenir.

Construite en 1929 pour remplacer une structure antérieure, la nouvelle gare, plus prestigieuse, fait honneur à la situation de Lachute comme carrefour ferroviaire important pendant plus de 50 ans. Ses proportions généreuses sont en conséquence, tout comme le raffinement de ses détails en brique et en pierre.

L’immeuble, fermé en 1981, est resté à l’abandon pendant presque 30 ans – mais il n’a jamais été oublié. En 1991, les citoyens de Lachute ont constitué un comité de préservation. Un an plus tard, l’immeuble était désigné en vertu des dispositions fédérales de la Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales. En 2007, la ville de Lachute l’a reconnu comme monument historique.

C’est en 2007 également que la MRC d’Argenteuil a fait l’acquisition de la gare et a commencé à planifier des travaux de conservation prévus par étapes sur quelques années. L’équipe du projet a pris grand soin de préserver les éléments historiques de l’immeuble. Elle a aussi restauré les espaces intérieurs, de façon à leur rendre leur splendeur tout en les adaptant à de nouvelles vocations.

Le projet de la gare de Lachute a été réalisé par Jean-Marc Coursol et Pascal Létourneau, et il a été mis en candidature par M. Carrière, de la MRC d’Argenteuil.

 

 

La Maison de la littérature, Québec City, Québec
40 Rue Saint-Stanislas, Ville de Québec

Propriétaire: MRC d’Argenteuil 

Architecte: Chevalier Morales Architectes 

Le projet de création de la Maison de la littérature prend appui sur la riche histoire d’un ancien lieu de culte, perpétuant son rôle culturel par le biais d’une nouvelle mission de promotion des arts littéraires dans un immeuble restauré avec panache. Le public continuera de fréquenter le lieu – non seulement pour sa bibliothèque, mais aussi comme lieu de rencontre et pour son café. L’intérieur historique a été fini tout en blanc, et son esthétique résolument moderne est une invitation à la contemplation qui est bien opportune pour une bibliothèque tout en rappelant subtilement la fonction religieuse d’origine de l’immeuble.

Cette ancienne église méthodiste wesleyenne dessinée par Edward Stanley, construite en 1948, est reconnue pour sa riche histoire architecturale et sociale. Elle a été la première église de style néogothique au Québec. À partir des années 1940, elle a été un important centre culturel, servant de lieu de rencontre, avec son café et sa bibliothèque. L’immeuble est une structure bien connue du Vieux-Québec, site du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le vaste projet de remise en état a soigneusement préservé la maçonnerie extérieure et les fenêtres qui définissent le caractère architectural historique de l’église. Une nouvelle entrée a été construite, regroupant les fonctions modernes à l’extérieur de la structure historique. Cette nouvelle annexe judicieusement disposée arbore un style audacieux du plus bel effet, qui est très contemporain tout en respectant l’immeuble d’origine.

Le projet de la Maison de la littérature a été réalisé par le cabinet Chevalier Morales Architectes, et il a été mis en candidature par Denis Jean, de la Ville de Québec.

 

Marilyn I. Walker School of Fine and Performing Arts Building Renewal, St. Catharines, Ontario
5 Artists' Common, St. Catharines

Propriétaire: Brock University 
Architectes: Read Jones Christoffersen Consulting Engineers Ltd., GOAL Engineering Ltd., Thurber Engineering Ltd., Knappett Projects Inc., and Vintage Woodworks Inc. 

Le projet de l’immeuble de l’École des beaux-arts et des arts de la scène Marilyn I. Walker était un élément clé d’un plan plus vaste de revitalisation du centre-ville. À ce titre, il a bénéficié d’une étroite collaboration entre l’Université Brock et la Ville de St. Catharines. L’immeuble, premier campus satellite de l’Université à St. Catharines, est investi d’un mandat culturel qui apportera une contribution positive au caractère et à la vitalité du centre-ville.

En situant le programme des arts de l’Université au centre-ville hors du campus, le projet a réussi à combiner des installations d’enseignement, d’activités communautaires et d’exercice professionnel des arts au sein d’un seul centre très dynamique. Le projet a non seulement remis en état l’immeuble original de 70 000 pieds carrés, mais aussi ajouté une annexe de 25 000 pieds à l’allure saisissante pour un théâtre et une galerie. Le nouvel ensemble affirme clairement son identité tout en conjuguant avec bonheur l’ancien et le nouveau.

Le bâtiment, situé à proximité du canal Welland et datant de 1888, était à l’origine l’usine de l’entreprise Canada Hair Cloth. Il sera une fabrique de textile pendant plus de 175 ans. Dans cette élégante structure de cinq étages à ossature de poutres en bois, une succession d’entreprises ont produit des tissus pour des doublures de manteau, des parachutes et des complets.

Il est particulièrement pertinent que l’immeuble soit maintenant nommé d’après Marilyn Isabelle Walker, éminente artiste du textile, auteure, enseignante et philanthrope canadienne. Elle a largement contribué aux arts et aux beaux-arts au Canada, ayant consacré son temps et ses ressources à la revitalisation des arts dans la région du Niagara. En 2009, elle a versé un don de 15 millions de dollars à l’Université Brock pour un immeuble des beaux-arts et des arts de la scène.

Le projet ambitieux a exigé de nombreuses solutions créatives pour répondre aux besoins de l’éducation en arts, y compris des salles de classe et des locaux de répétition. De nombreux éléments de l’intérieur de l’immeuble historique ont été conservés, tels que poutres de bois, colonnes de métal et murs de pierre et de maçonnerie.

Le projet de l’École des beaux-arts et des arts de la scène Marilyn I. Walker a été réalisé par le cabinet Diamond Schmitt Architects, et il a été mis en candidature par Elizabeth Gyde, de Diamond Schmitt Architects.

 

 

La réhabilitation du bureau de poste de Thorold (Ontario)
18 Front St N, Thorold

PropriétaireShannon Passero
Architectes: Shannon Passero and et la companie de son mari Silvergate Homes 

 

Ce projet est l’aboutissement de l’intégration de nombreux buts, y compris en matière de conservation du patrimoine, de croissance intelligente et d’efficacité énergétique, et de la volonté de la propriétaire de contribuer à la vitalité de la rue principale de Thorold. La propriétaire a délibérément choisi de réutiliser un immeuble historique au lieu d’autres options, et démontré qu’un projet de conservation peut être mené à bien avec des budgets modestes.

Inauguré en mai 1936, le bureau de poste de Thorold reste un véritable monument sur la rue principale de la ville. Il abritait à l’origine divers services fédéraux, y compris les douanes et la poste, et il était un centre d’intérêt et un lieu de rencontre pour la communauté. L’immeuble a été désigné en 2003 en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

L’édifice historique était inoccupé depuis presque dix ans quand Shannon Passero a pris conscience de son potentiel, l’a acheté, puis a lancé le projet de réhabilitation en 2014. Travaillant étroitement avec le Comité consultatif local pour la conservation de l’architecture de Thorold, elle a abordé la conservation des caractéristiques d’origine avec beaucoup de soin et une grande sensibilité. Le projet a réutilisé les fenêtres d’origine et restauré le terrazzo au sol des salles de toilette. De nouveaux luminaires intérieurs et extérieurs ont été conçus en tenant compte de la période de l’immeuble, et un nouveau plafond suspendu d’inspiration art déco respecte le style des années 1930.

Le projet du bureau de poste de Thorold a été réalisé par Shannon Passero et l’entreprise Silvergate Homes de son mari, et il a été mis en candidature par Lola Emberson, de la Ville de Thorold.